Illustration 1 avec texte ......
Illustration 2 avec texte ......
Illustration 3 avec texte ........
Illustration 4 avec texte .....
Lis bien les textes ci-dessous et trouve l'illustration qui les accompagne.
Ecris à côté de chaque image, le numéro du texte que tu as trouvé et invente un titre pour chaque article.
Titre : --------------------------------------------- Texte 2
Après son voyage en Italie en 1850, Théophile Gautier, en proie à la maladie du bleu, imagine une nouvelle fantastique autour d’une jeune femme emprisonnée dans la lave de Pompéi et présentée au musée de Naples. Cette histoire paraît dans la Revue de Paris en mars 1852 : « … Voyant qu’il s’obstinait dans sa contemplation, les deux amis d’Octavien revinrent vers lui, et Max, en le touchant à l’épaule, le fit sursauter.
- Allons, Octavien, dit Max, ne t’arrête pas ainsi des heures entières à chaque armoire, ou nous allons manquer l’heure du chemin de fer et nous ne verrons pas Pompéi aujourd’hui.
Le chemin de fer par lequel on va à Pompéi longe presque toujours la mer. Le rivage est formé de coulées de lave et de cendres volcaniques. Le volcan, d’humeur débonnaire de jour-là, fumait tranquillement sa pipe. Nous prîmes un guide, ou, pour parler plus correctement, un guide nous prit, calamité qu’il est difficile de conjurer en Italie. L’aspect de Pompéi est des plus surprenants ; ce brusque saut de dix-neuf siècles en arrière étonne ; deux pas vous mènent de la ville moderne à la ville antique. Lorsque les trois amis virent ces rues où les formes d’une existence disparue sont conservées intactes, ils éprouvèrent une impression aussi étrange que profonde. Octavien surtout, semblait frappé de stupeur.
- C’est ici, dit le guide de sa voix nonchalante, qu’on trouva parmi dix-sept squelettes, celui de la dame dont l’empreinte se voit au musée de Naples. Elle avait des anneaux d’or et sa fine tunique adhérait encore aux cendres tassées qui ont gardé sa forme... Le soir venu, les pieds d’Octavien le portèrent, sans qu’il en eût conscience, à l’entrée par laquelle on pénètre dans la ville morte... La lune illuminait de sa lueur blanchâtre les maisons pâles… Octavien crut quelquefois voir se glisser de vagues formes humaines. De sourds chuchotements voltigeaient dans le silence… »
2
Titre : --------------------------------------------- Texte 4
Feuilleton de la Presse du 22 avril 1844 par Théophile Gautier : « Frantz Liszt a donné l’autre jour son concert au théâtre Italien. Ce concert se composait de sept morceaux de piano. La salle était comble ; les spectateurs, pressés sur la scène, ne laissaient que la place nécessaire pour l’exécutant et ses deux pianos. Il y en avait deux car Liszt a souvent des pianos tués sous lui.
Il faut que ce diable d’homme ait la musique au corps pour produire un semblable effet à Paris où tout le monde l’a vu à l’état de petite merveille avec un col blanc rabattu, rehaussé par des partitions pour atteindre le clavier ! C’est que Liszt est un véritable artiste dans la force du terme. L’on s’est beaucoup moqué de ses longs cheveux, de sa figure de personnage de contes d’Hoffmann.
Depuis quelques temps, une mode s’est introduite parmi les poètes, les peintres et les musiciens de ressembler autant que possible à des maires de campagne ou à des éleveurs de bestiaux. Il y a une autre manie non moins ennuyeuse, c’est de jouer d’un instrument quelconque les bras collés au corps avec la face morte et des yeux de poisson cuit. On compte sur le contraste, mais souvent l’ennui est le seul résultat obtenu… »
4
Titre : ------------------------------------------------
La Revue du XIXe siècle, avril 1866- Th Gautier. Texte 3
« L’année dernière, il n’était question que de Mlle Dafné de Montbriand ou la Dafné, comme on l’appelait familièrement dans ce monde dont le plaisir semble être la principale affaire. Tous ceux qui étaient d’un club quelque peu élégant, suivaient les courses de Chantilly, applaudissaient à l’Opéra la cantatrice ou la danseuse en vogue, connaissaient Dafné…Blonde primitivement, la Dafné, pour se conformer à la mode qui régnait alors, était devenue rousse par l’usage de certains cosmétiques renouvelés. Elle avait les yeux vert de mer, des yeux de tempête rehaussés par des sourcils et des cils bruns, singularité piquante due à sa nature ou à l’art, mais en tout cas d’un bon effet. Sa peau était trop blanche pour n’être pas fruitée de quelques taches de rousseur sous la poudre de riz et sa couche de fard hortensia, d’ailleurs, en ce siècle de maquillage, on a le teint qu’on veut. Ses lèvres ravivées d’une couche de carmin laissaient voir en s’entrouvrant des dents pures et bien rangées, mais dont les canines très pointues faisaient penser à la denture des Elfes et autres créatures aquatiques d’un commerce dangereux.
Or, il advint qu’au milieu de son triomphe, à l’apogée de son succès, Mlle Dafné de Montbriand disparut subitement… A cette aventure, il fallait une explication bizarre et romanesque car la Dafné était trop belle, trop jeune et trop en vogue… On en parla bien quinze jours, puis on n’y pensa plus. Cependant, il fallait bien que la Dafné fût quelque part ; elle n’étaitpas morte, on l’aurait su. Sa maison, ses chevaux, ses voitures n’avaient pas été mises en vente. Ce qui est certain, c’est que Dafné n’était plus à Paris…
3
Titre :---------------------------------------------------- Texte 1
Théophile effectue son second séjour en Espagne en tant que reporter officiel au mariage du fils de Louis-Philippe avec l’Infante pour le mensuel Le Musée des Familles, décembre 1846. Notre voyageur part le 10 octobre 1846 : « Nous jetâmes à la hâte un peu de linge et quelques paires de gants blancs dans notre mince valise et, à l’heure dite, nous montions en voiture. Au chemin de fer de Tours l’on plaça la calèche sur un wagon. Une calèche en voiture aurait paru, il y a quelques années, une chose bien bizarre ; maintenant, c’est tout simple, comme dans cinquante ans il n’y aura rien d’extraordinaire à partir en ballon. Laissant Bordeaux et les Landes derrière nous, nous atteignîmes Bayonne, où nous devions prendre la diligence espagnole, que nous avions retenue longtemps à l’avance, craignant une affluence énorme de voyageurs ; mais l’évasion du comte de Montemolin et de Cabrera, et la prévision de quelque révolution, avaient calmé beaucoup d’ardeurs. Les versions les plus folles circulaient à cet égard dans Bayonne… Nous partîmes donc au risque d’être emmené captif dans la montagne, et de devoir envoyer une de nos oreilles à nos parents pour les engager à payer notre rançon… »
1
"Elle avait des yeux de tempête ! "
"On s'est beaucoup moqué de ses longs cheveux ! "
"Un guide nous prit ! "
" Nous partîmes au risque de devoir envoyer une de nos oreilles à nos parents ! "
Textes à remettre dans l'ordre!
L’Artiste, 6 septembre 1857 – Salon de peinture de 1857 – Théophile Gautier. MM. Meissonier, Fauvelet…
« Mr Meissonier est peut-être, de tous nos artistes, celui qui reste le plus exactement renfermé dans les conditions de ce qu’on entendait, autrefois, par le mot peinture. L’art est en travail aujourd’hui et subit de singulières modifications. Les idées littéraires, critiques, musicales même l’envahissent : toutes sortes d’intentions bizarres dont les anciens peintres ne se préoccupaient nullement se traduisent dans la plupart des tableaux d’une façon évidente.
La mienne était vaste ; je sentis, en y entrant, comme un frisson de fièvre, car il me sembla que j’entrais dans un monde nouveau. En effet, l’on aurait pu se croire au temps de la Régence à voir les meubles surchargés d’ornements de rocaille du plus mauvais goût… Rien n’était dérangé. La toilette couverte de boîtes à peignes, de houppes à poudrer, paraissait avoir servi la veille. Deux ou trois robes de couleurs changeantes, un éventail semé de paillettes d’argent, jonchaient le parquet bien ciré, et, à mon grand étonnement, une tabatière d’écaille ouverte sur la cheminée était pleine de tabac encore frais. Je ne remarquais ces choses qu’après que le domestique, déposant un bougeoir sur la table de nuit, m’eut souhaité un bon somme, et, je l’avoue, je commençai à trembler comme une feuille. Je me déshabillai promptement, je me couchai, et, pour en finir avec ces sottes frayeurs, je fermai bientôt les yeux en me tournant du côté de la muraille.
Certes, il n’existe aucun rapport entre Mr Meissonier et Mr Ingres. Ils ont cependant cette ressemblance d’être tous deux des peintres absolus. Mr Ingres représente le grand art romain et florentin, Mr Meissonier l’art hollandais et flamand. Tous deux en des genres bien éloignés sont des maîtres, quelque jugement que l’on porte sur eux, qu’ils plaisent ou déplaisent, ou qu’on leur préfère d’autres artistes plus palpitants d’actualité ; leurs œuvres atteignent régulièrement des prix très élevés, comme si la postérité avait déjà commencé pour eux.
Tout à coup le feu prit un étrange degré d’activité ; une lueur blafarde illumina la chambre, et je vis clairement que ce que j’avais pris pour de vaines peintures était la réalité ; car les prunelles de ces êtres encadrés remuaient, scintillaient d’une façon singulière ; leurs lèvres s’ouvraient et se fermaient comme des lèvres de gens qui parlent, mais je n’entendais que le tic-tac de la pendule et le sifflement de la bise d’automne.
Sans doute il est dans l’art des thèmes plus élevés ; mais il n’en faut pas davantage lorsqu’on est ce que jadis on appelait un maître. Libre aux penseurs qui dessinent mal et ne savent pas faire une main d’exalter l’idée.
Je ne savais que penser de ce que je voyais ; mais ce qui me restait à voir était encore bien plus extraordinaire. Un des portraits, le plus ancien de tous, celui d’un gros joufflu à barbe grise, sortit en grimaçant la tête de son cadre et, après de grands efforts, ayant fait passer ses épaules et son ventre rebondi entre les planches de la bordure, sauta lourdement à terre. Il tira de la poche de son gilet une clef d’une petitesse remarquable ; il souffla dedans, et l’appliqua à tous les cadres les uns après les autres. Et tous les cadres s’élargirent de façon à laisser passer aisément les figures qu’ils renfermaient…. Ces dignes personnages s’assirent ; la cafetière sauta légèrement sur la table. Ils prirent le café dans des tasses du Japon blanches et bleues, qui accoururent spontanément de dessus un secrétaire… Quand le café fut pris, tasses, cafetières et cuillers disparurent et tous avaient les yeux fixés sur la pendule… »
Le Cabinet de Lecture, 4 mai 1831 - La cafetière - Théophile Gautier.
« L’année dernière, je fus invité, ainsi que deux de mes camarades d’atelier, à passer quelques jours dans une propriété au fond de la Normandie. Le temps, qui, à notre départ, promettait d’être superbe, s’avisa de changer tout à coup, et il tomba tant de pluie, que les chemins creux où nous marchions étaient comme le lit d’un torrent. Nous n’arrivâmes au lieu de notre destination qu’une heure après le coucher du soleil. Nous étions harassés ; aussi, notre hôte, voyant les efforts que nous faisions pour comprimer nos bâillements et tenir les yeux ouverts, aussitôt que nous eûmes soupé, nous fit conduire chacun dans notre chambre.
Les toiles philosophent, les livres peignent, les couleurs ont leur symphonistes ; il y a échange et confusion de procédés. Les motifs sont transportés d’un art à l’autre avec une habileté extrême ; tout cela produit des œuvres curieuses, d’un raffinement étrange, comme il en faut à un siècle qui depuis longtemps n’est plus naïf. Nous ne blâmons pas, nous constatons.
La musique se fait descriptive, la peinture littéraire, la poésie pittoresque ; chaque art semble chercher chez le voisin de quoi réveiller l’attention blasée. Les genres, en outre, se confondent : les petits sujets prennent les proportions de l’histoire, les grands s’amoindrissent, et si l’on peint des héros sur une toile de chevalet, en revanche, les chevaux de charrette tirent leur fardeau dans une toile de vingt pieds (1 pied = 30 cm).
Mais il me fut impossible de rester dans cette position : le lit s’agitait sous moi comme une vague, mes paupières se retiraient violemment en arrière. Force me fut de me retourner et de voir. Le feu qui flambait jetait des reflets rougeâtres dans l’appartement, de sorte qu’on pouvait sans peine distinguer les personnages de la tapisserie et les figures des portraits enfumés pendus à la muraille. C’était les aïeux de notre hôte, des chevaliers bardés de fer, des conseillers en perruque, et de belles dames au visage fardé et aux cheveux poudrés à blanc, tenant une rose à la main.
Mr Ingres a parcouru une longue carrière ; Mr Meissonier est tout jeune encore, mais depuis ses débuts, pour ainsi dire, il a pleine possession de son art. Il peut ce qu’il veut ; et que veut-il ? Peindre excellemment sur des panneaux grands comme la main une figure ou deux, trois au plus, qui ne font autre chose que vivre, occupés à quelque action peu dramatique…
Ces motifs simples ont suffi jusqu’à présent à l’œuvre de l’artiste et lui suffiront longtemps encore. Les Flandres et la Hollande n’en ont pas eu d’autres pendant des siècles pour valoriser des générations de peintres.
Une terreur insurmontable s’empara de moi, mes cheveux se hérissèrent sur mon front, mes dents s’entrechoquèrent à se briser, une sueur froide inonda tout mon corps. La pendule sonna onze heures… Oh ! Non, je n’ose pas dire ce qui arriva, personne ne me croirait, et l’on me prendrait pour un fou. Les bougies s’allumèrent toutes seules ; le soufflet se prit à souffler le feu, en râlant comme un vieil asthmatique, pendant que les pincettes fourgonnaient dans les tisons et que la pelle relevait les cendres. Ensuite, une cafetière se jeta en bas de la table où elle était posée, et se dirigea, clopin-clopant, vers le foyer… Quelques instants après, les fauteuils, agitant leurs pieds, vinrent se ranger autour de la cheminée.
Cette année, Mr Meissonier a exposé un tableau intitulé la confidence. Dans le petit salon d’un cabaret du temps, deux hommes en costume du XVIIIe siècle sont assis de chaque côté d’une table ; l’on est à la fin du dessert… Quelques fruits épargnés par la dent, une pêche rougissant sur la feuille de vigne, garnissent encore les assiettes ravagées. C’est le moment des confidences. L’un des convives, un adolescent, lit à son compagnon expérimenté une lettre d’amour, la première sans doute qu’il ait reçue… »
Copyright jean-pierre boudet histopresse.com 23/ 06/2012.
L'Artiste du 6 septembre 1857 parle de: ...................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... .
Trouve deux phrases (ou plus) pour résumer ce texte:
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Il s'agit d'un ................................................... .
Le Cabinet de Lecure du 31 mai 1831 parle de:
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